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Plus tard, tu changeras d'avis.

Mes arguments sont plus gros que les tiens.

Raison nº10 : J'ai déjà eu le ténia

Quand un être se développe à l'intérieur d'un autre, en utilisant les ressources de celui-ci pour croître, on appelle cela un parasite.

Prenons pour exemple imaginaire un mélange fortuit de deux patrimoines génétiques, qui se niche dans un de ses deux fournisseurs génétiques. Ce mélange sera à moitié différent, immunobiologiquement parlant, de l'organisme qui l'héberge. L'hôte, comme tout organisme possédant un minimum de défenses immunitaires, reconnaîtra alors ce nouvel organisme comme un intrus, du moins pour la moitié de ses antigènes. Les anticorps de l'hôte vont donc cibler les antigènes exogènes, afin de détruire les cellules qui les portent.

Sauf si le parasite est futé. S'il s'entoure par exemple d'un tissu particulier qui empêche le système immunitaire de l'hôte de l'attaquer, tout en continuant impunément son travail de pompage des ressources.

C'est exactement ce qu'a fait mon ténia. Il s'est logé dans mon intestin, où il a réussi à se cacher de mon système immunitaire, afin de poursuivre sa petite vie de ver adolescent puis adulte. Je vous épargnerai les détails horribles, bien que si vous vous préparez à une parasitose d'un autre type, vous vivrez bien pire. J'ai pu le vaincre, parce que je vis dans un pays développé, et j'en suis très heureuse.

Mais je ne souhaite en aucun cas renouveler l'expérience de l'organisme étranger qui te grandit dans le corps en loucedé. Même sans aller jusqu'à la phase adulte du parasite, je souhaite que mes lymphocytes restent les maîtres dans mes viscères. Leur fonctionnement est bien assez trouble comme ça.

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