2 Novembre 2013
Parallèlement à ma vie sociale, je mène une existence non négligeable sur la toile virtuelle, sous les traits d'un fougueux guerrier ne pensant qu'à libérer le monde entier des méchants.
Et j'y passe beaucoup de temps. Trop, dit mon entourage qui n'est qu'un ramassis de PNJ. Mais moi, je m'amuse, les yeux englués à l'écran, une main sur le clavier, l'autre sur la souris, et les oreilles enserrées dans le casque. Quand je me mets à jouer, je n'existe plus dans l'IRL. Il pourrait se passer n'importe quoi à côté, je ne l'entendrais pas, tout absorbé par les crissements de mon épée qui taille dans la chair virtuelle. Vous vous doutez bien que cet état de concentration n'est pas compatible avec l'égocentrisme théâtral d'un rejeton, pas besoin de vous faire un dessin. D'ailleurs une fois, mes Sims ont eu un enfant, eh bien il est mort étouffé par les blattes.